Charlotte + Fabien

Je démarre cette année 2023 avec un petit mariage civil parisien super cool qui a eu lieu le 19 février 2022.

J’ai adoré leur histoire, l’évidence et l’urgence se sceller leur amour. Ici pas de lieux de réception mariage à proprement parler ! Ni même de robe de mariée, de DJ ou de traiteur… Le mariage de Charlotte et Fabien ne coche pas les cases du mariage « classique » mais je le trouve terriblement inspirant. Et puis pfiooou qu’ils sont beaux ensemble ! Gros coup de coeur pour la séance couple, divinement réalisée par Lika Banshoya.

Je vous laisse avec eux !

Mais juste avant ça, petite aparté pour vous inviter à découvrir leur boutique de bijoux à histoires qui s’appelle Macadam Ardent. Si vous aimez le vintage et chiner, c’est pour vous !

Amélie

VOTRE HISTOIRE ET LA DEMANDE EN MARIAGE 

Un peu comme la chanson de Rihanna, nous nous sommes trouvés lorsque le monde s’écroulait. Nous sommes éperdument tombés amoureux l’un de l’autre lors du premier confinement, alors que la France
était recluse chez elle. Pourtant nous nous connaissions déjà puisque nous travaillions dans la même équipe depuis deux ans.

C’est au déconfinement que nous nous sommes retrouvés, et tout s’est enchaîné très vite dans l’ivresse collective du moment : des escapades dans la limite qui nous était imposée, les joies permises alors… plus les
contraintes étaient fortes plus notre désir de bonheur grandissait et, six mois plus tard, nous avons emménagé ensemble, un an plus tard, Fabien a fait sa demande en mariage, dans l’obscurité nocturne d’un
dimanche. Ce n’était pas vraiment une demande, mais plutôt une
affirmation « je veux qu’on se marie. ». Pas de bague, pas de mise en scène, mais une affirmation, une certitude. Celle de l’évidence qui définit ce que nous sommes, tous les deux.

LA DÉCORATION

Après la demande, nous savions que nous ne voulions pas attendre. Nous avions une vision très claire et commune de ce que devait être notre jour : simple, entouré de nos plus proches amis et famille et surtout sans organisation stressante. Ce qui nous importait était la finalité, cette union, et non les esbrouffes périphériques. De plus, nous étions sous les contraintes d’une énième vague covid. Les
restrictions sanitaires empêchaient toute fantaisie (pas plus de 25 personnes
à la mairie). Mais au final, cette situation n’est pas venue contrarier ce que nous souhaitions.

Notre mariage s’est dessiné exactement comme nous l’imaginions : cérémonie à la mairie à 14h, puis nous nous sommes retrouvés dans un chouette bar à côté du canal pour trinquer et à 18h nous avons abandonné
nos invités (qui ont continué à faire la fête) pour nous envoler directement pour notre lune de miel à Florence.

LE PLUS BEAU SOUVENIR 

Charlotte : je crois que c’est la cérémonie à la mairie durant laquelle j’ai été submergée d’émotion. Je n’ai pas pu retenir mes larmes tout du long. Je n’ai d’ailleurs, je dois l’avouer, pas vraiment écouté le discours de l’adjointe au Maire. J’étais tellement heureuse de m’unir à mon âme sœur. L’autre souvenir beau et marquant est sans doute lorsqu’avec notre fantastique photographe, Lika, nous avons pris notre courage à deux (six) mains et nous sommes allés demander à l’agent de sécurité du Centre
National de Danse du CND l’autorisation pour faire des portraits dans les
locaux. C’est un bâtiment emblématique, magnifique et nous rêvions
d’immortaliser cette journée dans ce cadre.

Fabien : De manière évidente, je pense que c’est l’entrée dans la salle de la Mairie, quand les regards de tous les invités se sont tournés vers nous, et que j’ai senti l’importance du moment. Je dois avouer que jusque là (comme en témoigne ma demande), cette union m’était apparue comme une évidence, et
ça n’est vraiment qu’à ce moment que j’ai ressenti une certaine intensité
émotionnelle.

Bon, je n’ai jamais eu le moindre doute, tout s’est superbement bien passé, la lumière était magnifique dans cette salle aux boiseries légèrement décrépies mais très charmante. Une fois les alliances enfilées et
les embrassades terminées, je pense que nous avons littéralement flotté,
emplis de joie, vers le bar où nous attendait l’ambiance de la fête.

LES BONS CONSEILS

Charlotte : faire tout ce qui importe, ne surtout pas céder aux demandes
extérieures. C’est votre journée, vous en êtes l’unique créateur.

Fabien : Pareil que ma petite Charlotte (bon en même temps, elle l’a dit, on
est âmes sœurs.  C’est votre jour, faites donc en sorte que ça le reste. Si des
gens ne comprennent pas la manière dont vous voulez vous marier, peut-être
ne méritent-ils pas d’être invités…

LE BUDGET

Nous étions une trentaine, le poste de dépense le plus important était la réception avec les boissons, la pièce-montée. Hors tenue, notre budget total devait être autour des 2 000 euros.

LE VOYAGE DE NOCES

Nous nous sommes donc envolés vers Florence le jour même de notre
mariage. Nous y sommes restés une semaine, dans un palazzo magnifique
au cœur de la ville.

LES PRESTATAIRES

Photographe : Lika Banshoya – Bien que nous voulions un petit mariage, il était important pour nous d’immortaliser cette journée de bonheur et d’offrir à nos invités de jolis portrait. Nous avons donc décidé de ne pas négliger ce poste et nous avons eu la chance de travailler avec Lika Banshoya, que nous avons choisie pour sa sensibilité et son sens du moment. Nous avons été absolument ravis de la qualité des photos et de l’émotion qui s’en dégage. Nos amis nous en parlent encore. Tout était si simple que nos invités ont cru le jour même que Lika était une amie, tant elle a su les mettre à l’aise et comprendre nos envies.

Lieu de réception : Nous avons reçu nos invités à la Java, bar-restaurant bien connu des
pantinois, tenu par William. C’était tout à fait ce que nous espérions :
convivial, simple, plein de rires.

Traiteur / pâtisserie : C’est Ness qui a été la cheffe d’orchestre de notre pièce montée. Pâtissière
pantinoise distinguée, elle a régalé tout le monde avec ses choux aux délicats parfums.

Robe de mariée et accessoires : Pas de robe de mariée pour moi mais une jolie combinaison blanche
Fête Impériale, réhaussée d’une couronne de perle dans les cheveux. A mes
pieds, une très élégante paire de slingback Chloé offerte par Fabien. Côté bijoux, j’ai voulu jouer la sobriété. Je ne portais que la broche ancienne ornée de perles et diamants offerte par ma tante. Je crois me
souvenir que j’ai voulu jouer le jeu de la pièce neuve, prêtée, ancienne et bleu.

Costume et accessoires :Pour le costume, j’ai choisi un classique et moderne de chez Sandro, en laine fresco, bleu marine, dont j’ai fait tailler le pantalon au-dessus de la chaussure, pour préserver sa ligne. Pour un look moderne, j’ai accompagné cela une paire de derbies. Par chance, Sandro en avait une paire made in England, magnifique. J’ai pris la chemise chez Figaret, avec un tissus assez épais et texturé. J’ai ensuite tout misé sur le détail avec les accessoires : une cravate de chez Paul Smith, tenue par une pince à cravate Dior. Et pour parfaire la tenue, ma montre Breitling or de 1957, un sublime cadeau de ma petite Charlotte, qui offrait un parfait rappel à la pince à cravate.

*

Merci encore à vous deux pour le partage, je vous souhaite tous mes voeux de bonheur.